Quelle sera la nourriture de demain ? L’alimentation du futur est en marche

Résumé :

D’ici 2050, l’alimentation que nous connaissons aujourd’hui aura grandement changé. La nourriture de demain combinera à la fois innovation et sobriété carbone : parmi les solutions proposées, la consommation d’insectes et la viande de synthèse sont les plus crédibles.
Comment se nourrir dans la ville du futur ?

Sujet : Alimentation

Innovation technologique

Temps de lecture : 5mn

Sommaire

La terre a atteint récemment les 8 milliards d’habitants et la population mondiale continue sa croissance. Avec le réchauffement climatique et la multiplication des crises géopolitiques, la sécurité alimentaire redevient un enjeu majeur. Il est légitime de se demander quelle sera la nourriture de demain : que mangerons-nous d’ici 2050, quand la terre devra nourrir 10 milliards d’individus ? Les ressources naturelles de la terre s’épuisent, l’industrie agroalimentaire est de nos jours responsable de plus de 30 % des émissions de gaz à effet de serre. Dans le monde d’aujourd’hui, ralentir la pollution et économiser les ressources sont des priorités. Un changement des modes de consommations s’impose et est d’ailleurs inévitable. Cet article traitera essentiellement de ce qu’on mangera dans le futur, certaines innovations écologiques pourraient vous surprendre !

Que mangera t-on en 2050 ? Ce qu’il faut savoir sur l’alimentation du futur et l’industrie alimentaire

L’impact environnemental de notre consommation est énorme de nos jours, il faut nourrir quotidiennement plus de 7 milliards de personnes, et le faire de manière écologique n’est pas évident. L’activité agroalimentaire est à elle seule la source de plus de 30 % d’émissions de CO2 dans le monde. Elle utilise aussi 70 % de l’eau potable qu’on consomme sur terre chaque année. On parle donc de 1 800 milliards de mètres cube d’eau, c’est juste hallucinant.

Le 8 Août 2019, un rapport du GIEC a été rendu public et souligne parfaitement l’importance de changer nos régimes alimentaires. C’est primordial si notre but est d’agir contre le réchauffement climatique. Parlons notamment de la consommation de viande qui est très polluante, à elle seule, elle comptabilise 7 milliards de tonnes de CO2. Cette même consommation de viande est responsable de 78 % des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole.

Des estimations montrent que la production d’un kilogramme de viande bovine est l’équivalent d’une émission de 27 kg de gaz à effet de serre. Nous notons aussi que la production de viande est vorace en consommation de céréales et d’eau. C’est très clair maintenant, l’impact environnement de notre alimentation est énorme, elle ne cesse de s’alourdir sous effet de la production et de la consommation d’aliments. Plus le nombre d’humains sur terre sera élevé, plus la terre devra faire face aux problèmes alimentaires.

Comme nous l’avons mentionné plus haut, en 2050 la terre abritera plus de 10 milliards d’habitants, ce qui rend encore plus urgent la modification de nos modes de production alimentaire. Il faut se tourner vers de nouveaux aliments moins polluants, et changer la façon que nous avons de consommer les différents types de nourriture. Passons maintenant à un petit Top des aliments qui devraient bientôt faire leur apparition dans nos assiettes.

1. La consommation d’insectes

Si vous avez une phobie liée aux insectes, il faudra peut-être la surmonter, car les insectes sont la nourriture star du futur. Mais dans certains pays comme la Chine, les insectes sont déjà beaucoup consommé, et cela fait déjà un moment que les insectes sont désignés comme étant la nourriture du futur. C’est bien normal, car les insectes sont une ressource non-épuisable ; ils sont aussi très nutritifs !

En effet, les insectes contiennent un taux de protéine supérieur aux viandes, aux végétaux, aux œufs et aux volailles. C’est un taux qui peut facilement atteindre 70 % sur un extrait sec. Les criquets, les sauterelles et autres araignées sont la solution la plus logique pour pallier le problème de la production de viande. La production de viande est en effet très polluante et nécessite une trop grande surface agricole.

La consommation d’insectes en guise de protéines animales est une excellente initiative, elle permettra de participer au maintien de la biodiversité. C’est une solution qui réduira la production de nourriture animale intensive, la déforestation et la pollution agricole. On considère que la culture des insectes peut émettre jusqu’à 100 fois moins de CO2 que la culture de viandes comme le bœuf ou le porc.

2. Le poisson de synthèse et la viande

Heureusement pour notre planète, l’apport de protéines animales semble être la préoccupation première des scientifiques et des populations. L’alimentation du futur est de plus en plus au cœur des discussions, et cela a contribué au lancement des entreprises dans la conception de viande de substitution.

L’objectif principal de ces entreprises est de réussir à reproduire un steak. Tout doit être parfait, tant au niveau du goût que l’odeur, la texture, etc. Le but est aussi de réussir sans la viande authentique comme matière première. Les entreprises mentionnées ici ont parié sur la limitation des changements radicaux pour ce qui est des modes de consommation. Elles doivent aussi trouver des alternatives à la consommation de viande d’origine animale. La réussite de ce projet est synonyme de steaks qui garantissent de meilleures propriétés nutritionnelles.